Avec Scéil, l’immortalité c’est maintenant

Forte son expérience dans la manipulation de cellules souches pluripotentes induites (iPS) et grâce à des partenariats prestigieux, notamment avec le CiRA, le laboratoire de Shinya Yamanaka, lauréat du prix Nobel de médecine ou physiologie en 2012 pour la découverte des iPS, la biotech parisienne Cellectis se lance aujourd’hui dans une aventure, qui pourrait passer pour de la science-fiction.
Scéil, sa nouvelle offre, n’est pas à proprement parler un traitement mais un pari sur l’avenir des traitements médicaux et pharmaceutiques et les possibilités de régénération tissulaire qu’offriront les iPS. Pour être plus clair, la nouvelle offre « grand public » de Cellectis via sa filiale Scéil propose de faire « une sauvegarde de soi en cas de besoin dans le futur », comme l’explique André Choulika, PDG de la biotech, dans une vidéo de présentation. Le tout à partir d’un simple prélèvement de peau. Mais pour voir ses cellules iPS conservées, il vous en coûtera la bagatelle d’environ 47 000 € (60 000 $), plus environ 390 € (500 $) par an pour leur stockage – après les deux premières années.
Pour le moment, l’offre de Scéil n’est disponible que dans les pays dont la législation permet la collecte de cellules sans spécification de leur usages futurs – États-Unis, Dubaï, Singapour –, ce que la loi française interdit.
« C’est une fierté pour nous d’être les premiers au monde à mettre à la disposition du grand public l’avancée scientifique majeure que représente la technologie iPS, a déclaré André Choulika, lors d’une tournée de présentation aux États-Unis. Scéil représente une réelle opportunité économique qui s’inscrit dans l’immense champ des progrès à venir en matière de médecine régénératrice. »

Sources : Cellectis, Scéil