Accueil du site > BIOTECH DIRECT > EyeBrain sème dans la pépinière de l’ICM

EyeBrain sème dans la pépinière de l’ICM

vendredi 13 juillet 2012

par Agnès Vernet

Parmi les entreprises collaborant avec les équipes de l’Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM), EyeBrain est la première à intégrer la pépinière de l’ICM. 

EyeBrain, société qui développe des dispositifs médicaux pour le diagnostic précoce de maladies neurologiques, vient d’annoncer l’installation d’une de ses équipes scientifiques au sein de l’ICM, situé à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris. Cette équipe, qui sera pilotée par Magali Seassau, directrice des études scientifiques chez EyeBrain, aura pour objectif de nouer des échanges scientifiques avec les chercheurs de l’ICM et d’accélérer la mise au point d’outils de recherche clinique sur les maladies neurologiques.
En intégrant l’incubateur et pépinière d’entreprise Paris Salpêtrière de l’ICM (iPeps-ICM), EyeBrain bénéficiera de moyens importants : l’Institut compte près de 600 chercheurs, dispose de 22 000 m2 de laboratoires et regroupe dans un même lieu des patients, des médecins et des chercheurs. EyeBrain aura ainsi la possibilité de développer de nouveaux dispositifs d’aide au diagnostic. Financé en partie par la région, l’iPeps-ICM a vocation à transformer le potentiel de la recherche francilienne en projets à haute valeur ajoutée, en mettant à disposition d’entreprises prometteuses ses moyens logistiques.
« Notre entrée à l’ICM dénote une reconnaissance considérable du monde médical pour le savoir-faire d’EyeBrain , affirme Magali Seassau. Nous nous réjouissons d’intégrer cette structure prestigieuse, au sein de laquelle nous pourrons exploiter les nombreuses synergies existant entre les chercheurs, mais aussi concevoir et faire valider plus aisément et plus rapidement nos nouveaux produits. »
Actuellement, l’EyeBrain Tracker, conçu et développé en collaboration avec l’ICM, est le seul dispositif médical marqué CE du marché qui permet de différencier – grâce à l’examen des mouvements oculaires des patients – plusieurs syndromes parkinsoniens : paralysie supranucléaire progressive (PSP), dégénérescence cortico-basale (DCB), atrophie multisystématisée (AMS). Il permet aussi de suivre l’évolution des patients atteints de sclérose en plaques et de vérifier l’effet des thérapies proposées par les praticiens. Il est également souvent utilisé dans le cadre d’études cliniques, notamment sur la dyslexie.
D’autres entreprises devraient bientôt être sélectionnées afin de créer un véritable centre névralgique de l’innovation.

Source : France Biotech

SPIP Contact | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0 | mentions légales | logo Lavoisier logo facebook logo twitter Se connecter