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Jean-Marc Ayrault, premier soutien de la recherche

mercredi 14 novembre 2012

par Agnès Vernet

Par leur visite aux Rencontres internationales de la recherche biomédicale, le Premier ministre et son gouvernement ont salué l’importance des chercheurs et des industriels pour la France.

La quatrième édition des Rencontres internationales de la recherche biomédicale (RIR) est un succès avant même d’avoir permis de nouveaux partenariats. Pas moins de quatre ministres se sont déplacés, dont le premier d’entre eux. Ainsi, Jean-Marc Ayrault, accompagné de Geneviève Fioraso, ministre de la Recherche et de l’Enseignement supérieur, Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif et Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, ont marqué par leur venue l’importance de l’événement organisé par l’Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé (Aviesan), l’Institut national contre le cancer (INCa) et l’Alliance pour la recherche et l’innovation dans les industries de santé (Ariis).
Depuis 2009, les RIR ont pour vocation de créer des partenariats entre la recherche publique et des entreprises privées. Chaque année, cet espace de discussion est proposé aux chercheurs et aux industriels autour d’un thème, cette année « Cancer : recherche & innovations ». D’après l’association des Laboratoires internationaux de recherche (LIR), les RIR auraient permis, depuis leur création, l’instauration de près de 300 contacts et l’engagement de plus de 50 millions d’euros. Une manifestation économiquement dynamique, donc.
Lors de son allocution, Jean-Marc Ayrault a marqué son « soutien au monde de la recherche dans son ensemble et aux sciences de la vie et de la santé en particulier ». La recherche, un secteur qui compte pour le Gouvernement. La ministre en charge, Geneviève Fioraso a d’ailleurs expliqué que « la recherche est un levier de croissance économique et un moteur pour l’emploi et le redressement productif ». Et si « les chercheurs ont parfois souffert d’une forme de méfiance dans le passé, ce temps là est révolu », assure le Premier ministre.
Car en période de crise, difficile de tourner le dos à un secteur « qui porte et qui emploie plus de 300 000 personnes ». Ainsi, malgré le cas Sanofi, les industries de santé « sont un secteur stratégique ». « Le maintien d’un tissu partenarial d’industriels performants et de laboratoires de recherche dynamiques sur notre territoire est essentiel pour la France », explique Jean-Marc Ayrault.
Et pour encourager la filière, le Premier ministre a annoncé la relance du Conseil stratégique des industries de santé (CSIS), qui s’installera dès 2013 auprès de lui car les enjeux « sont par nature interministériels » et « car l’interministériel est la garantie du succès et de l’efficacité ». Créé il y a huit ans et placé sous la présidence du Premier ministre, le CSIS est un groupe de discussion entre les pouvoirs publiques et les industriels. Car après le scandale du Mediator, « le dialogue équilibré et responsable doit nous permettre de sortir de l’ère de la méfiance », a assuré Jean-Marc Ayrault.
De quoi rassurer les industriels ? Il semblerait. Claude Bertrand, président de l’Ariis, estime que « le discours du Premier ministre a été extrêmement positif. J’en ressors satisfait en particulier pour la fin du propos du Premier ministre : tournons la page, cessons les soupçons, augmentons la transparence et travaillons ensemble.  »
L’opération séduction du gouvernement est une réussite, en attendant la mise en œuvre des annonces.

© Hélène Louys

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