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L’Anses et l’InVS accordent leurs violons

mercredi 11 avril 2012

par Safi Douhi

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) et l’Institut national de veille sanitaire (InVS) ont signé un accord de coopération pour lutter contre les maladies infectieuses et optimiser les processus de veille sanitaire.

Le 10 avril 2012, Marc Mortureux, directeur général de l’Anses et Françoise Weber, directrice générale de l’InVS, ont signé une convention cadre dont l’objectif est de renforcer les relations entre ces deux acteurs majeurs du dispositif national de sécurité sanitaire. Ils fixent ainsi trois thèmes de travail prioritaires : la surveillance intégrée des expositions aux substances chimiques, la veille et la vigilance sanitaires, et la lutte contre les maladies infectieuses.
Créée le 1er juillet 2010, l’Anses a pour mission d’évaluer les risques pour la santé humaine, animale et végétale et de contribuer ainsi à assurer la sécurité des travailleurs et des consommateurs. Cette mission, nourrie par les connaissances générées par des activités de veille, de recherche et de référence, se traduit par des recommandations formulées aux pouvoirs publics.
L’InVS, pour sa part, a pour mission de surveiller l’état de santé de la
population, d’assurer la veille et la vigilance sanitaires, d’alerter les pouvoirs publics en cas de menace pour la santé publique et de contribuer à la gestion des crises en recommandant toute mesure ou action appropriée pour en prévenir ou en atténuer l’impact.
Les missions des deux agences étant complémentaires, des collaborations naturelles existent déjà (dioxines et incinérateurs, PCB…). Il s’agit donc aujourd’hui pour les deux institutions d’aller plus
loin dans la coordination et l’échange, notamment par l’élaboration d’un programme de travail annuel conjoint. Cet accord renforce et optimise leur coopération en fixant trois thèmes de travail prioritaires :


  • Surveillance intégrée des expositions aux substances chimiques : la mise en commun des données biologiques d’imprégnation humaine (biosurveillance) recueillies par l’InVS et des données de consommation alimentaire et de contamination des aliments et des travaux d’expertise de l’Anses. Cette collaboration permettra une meilleure caractérisation des expositions et facilitera l’interprétation des indicateurs biologiques d’exposition.

  • Veille et vigilance sanitaires : une mutualisation des données recueillies par l’InVS via le réseau des centres antipoison et de toxicovigilance. Ces données contribueront aux travaux d’évaluation des risques menés par l’Anses, notamment dans le domaine des produits phytopharmaceutiques, des biocides et des médicaments vétérinaires.

  • Lutte contre les maladies infectieuses : un approfondissement des coopérations existantes entre les équipes des centres nationaux de référence de l’InVS et des laboratoires nationaux de référence de l’Anses. Enfin, des coopérations en matière d’épidémiologie animale et humaine, notamment concernant les maladies animales transmissibles à l’homme (zoonoses).

Source : Anses

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