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L’Irba rassemble ses troupes

jeudi 22 mai 2014

par Agnès Vernet

En regroupant ses laboratoires à Brétigny-sur-Orge, l’Institut de recherche biomédical des armées (Irba) fait monter en grade ses équipements.

Organisé autour de quatre sites (Toulon, Marseille, La Tronche et Brétigny-sur-Orge), l’Irba rassemble ses activités en Essonne où l’ex-base aérienne 217, en pleine reconversion, dispose de 300 hectares pour accueillir également le Physiopole – une plateforme d’expérimentation animale de l’Inra – et attirer des entreprises, dans un contexte qui reste à définir).
Le regroupement des laboratoires – 450 chercheurs d’ici à 2015 – sur un site unique offre à l’institut de recherche militaire l’occasion d’acquérir de nouveaux équipements et de s’inscrire plus nettement dans le paysage de la recherche francilienne. Il va ainsi se doter d’un laboratoire de haut confinement dédié à l’étude des agents pathogènes de classe 4 – dit « P4 » –, le troisième en France après ceux de Lyon, administré par l’Inserm, et de Vert-le-Petit, également en Essonne, lié à la Direction générale de l’armement et dont les travaux, confidentiels, semblent dévolus au développement d’équipements de protection.
Mais ce n’est pas tout. Sur le site de l’ex-base aérienne 217, les chercheurs auront aussi à leur disposition une centrifugeuse humaine – pour évaluer les conséquences, entre autres, des changements de gravité – et un cryomicroscope électronique de très haute résolution en confinement P3. L’Irba bénéficiera ainsi de 5 000 m2 de laboratoires et 8 000 m2 de plateformes de confinement supplémentaires en 2015. Des installations qui suscitent évidemment l’intérêt des équipes de recherche françaises et étrangères : des chercheurs américains ont d’ores et déjà sollicité l’accès au microscope électronique alors que l’équipement n’est pas encore opérationnel.
En voisin, Genopole a signé, mardi 20 mai 2014, une convention de coopération scientifique avec l’Irba, la communauté d’agglomération du Val d’Orge – qui possède le terrain – et le gestionnaire de la reconversion. Les deux acteurs des sciences du vivant souhaitent notamment faciliter l’accès à leurs plateformes techniques respectives et encourager les collaborations entre leurs équipes. « L’arrivée de 450 personnes qui travaillent sur des sujets difficiles et souvent hors des frontières de la recherche civile est une vrai chance pour tout l’édifice scientifique sud-francilien, » se réjouit Pierre Tambourin, directeur général de Genopole.

De gauche à droite : Olivier Léonhardt, président de la Communauté d’agglomération d’agglomération du Val d’Orge, le Médecin général inspecteur Didier Lagarde, directeur de l’Irba, et Pierre Tambourin directeur général de Genopole, lors de la signature de la convention de coopération scientifique le 20 mai 2014.
© Communauté d’agglomération du Val d’Orge

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