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La bioproduction française s’installe en Corée

vendredi 11 janvier 2013

par Agnès Vernet

La France exporte ses biotechs, comme le prouve un projet liant le Laboratoire français du fractionnement et des biotechnologies et une société sud-coréenne.

Le Laboratoire français du fractionnement et des biotechnologies (LFB), biotech francilienne spécialiste des protéines thérapeutiques, annonce son intention de s’associer avec la société pharmaceutique sud-coréenne Shin Poong, basée à Séoul, dans le cadre d’une coentreprise visant à créer une unité de bioproduction au sein du pôle industriel dédié aux biotechnologies de la Corée du Sud.
Ils cosignent ainsi une lettre d’intention décrivant ce projet et une poursuite des négociations au cours du premier trimestre 2013. Si les deux sociétés s’accordent, ce partenariat devrait aboutir à la construction d’une usine de purification et de « fill and finish », pour les opérations de remplissage et de finitions des produits biopharmaceutiques. Cette future société devrait se concentrer, dans un premier temps, sur deux produits issus du LFB : ATRyn, une antithrombine humaine recombinante approuvée par les autorités de santé américaines et européennes pour soigner les déficits en antithrombine, et le facteur VII activé, forme recombinante du facteur de coagulation VIIa actuellement en cours de développement clinique pour le traitement de complications liées à l’hémophilie.
D’après le LFB, « Cette joint venture aura les droits exclusifs d’approvisionner certains pays d’Asie avec ces deux produits et des droits non exclusifs d’approvisionner des pays européens ou les États-Unis à travers le LFB et ses différents partenaires locaux. »
Ce projet de coentreprise vient compléter un partenariat déjà établi avec Shin Poong, notamment pour les licences et la distribution de ces deux produits sur le territoire coréen.
Il s’agit donc de développer le domaine biotechnologique de Shin Poong tandis que le LFB consolide sa place internationale et se dote d’un outil de bioproduction complémentaire à ceux existant en France. Une sécurité industrielle au moment où la biotech francilienne prévoit de demander l’extension d’indication d’ATRyn pour les femmes souffrant de prééclampsie, un nouveau marché considérable pour ce médicament.

Source : Laboratoire français du fractionnement et des biotechnologies

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