Une cellule souche sait se diviser de manière asymétrique, en créant une cellule souche et une cellule davantage différenciée. Si ce mécanisme est observé in vivo, il reste très difficile à reproduire in vitro, le milieu de culture étant homogène. Des chercheurs de l’Université Stanford ont mis au point une technique afin d’étudier, en culture, l’influence spatiale de signaux impliqués dans la différenciation. Ils ont attaché la protéine Wnt3a, responsable du maintien de la pluripotence chez les cellules souches embryonnaires (CSE) de souris, à une bille superparamagnétique qu’ils ont introduite dans des cultures de CSE.
La suite dans le n° 343 de Biofutur de mai 2013
La bille superparamagnétique recouverte de la protéine Wnt3a (en bleu) influe sur l’orientation de la mitose dans les cellules souches.
© S. J. Habib