Depuis plusieurs décennies, la France est championne du monde de la consommation de médicaments, notamment d’antibiotiques. Cette surconsommation a un prix : elle augmente les cas de résistance bactérienne, rendant les traitements antibiotiques inefficaces. C’est d’autant plus dommageable que d’après une étude parue en 2012 dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire de l’Institut de veille sanitaire, en France, les antibiotiques ne seraient utilisés à bon escient qu’une fois sur 4 ! Face à l’explosion des cas de résistances bactériennes, certains tirent la sonnette d’alarme pour limiter l’utilisation des antibiotiques, alors que d’autres travaillent sur des stratégies thérapeutiques permettant de lutter contre ces bactéries difficiles à détruire. C’est dans ce contexte que s’inscrivent les travaux de Haohao Dong et de ses collaborateurs de l’Université d’East Anglia, au Royaume-Uni. Ces derniers auraient découvert une faiblesse au niveau de la membrane externe des bactéries Gram négatif qui les rend vulnérables aux traitements.
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Dong H et al. (2014) Nature, doi:10.1038/nature13464
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Les Salmonella typhimurium sont des bactéries pathogènes très résistantes qu’il serait possible de traiter grâce à cette approche.
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