En étudiant la fonction de la huntingtine, dont les mutations sont incriminées dans la maladie de Huntington, des chercheurs du laboratoire Signalisation, neurobiologie et cancer (Institut Curie, CNRS, Inserm) ont découvert d’où provient l’énergie nécessaire au transport des molécules le long des axones, transmettant les informations nerveuses dans tout l’organisme.
Source d’énergie classique, l’ATP (adénosine triphosphate) jouerait, là encore, un rôle prépondérant. Mais celle qui permet le transport neuronal ne serait pas issue du métabolisme des mitochondries. Les vésicules de transport disposeraient de leur propre système de synthèse, dépendant de la huntingtine.
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Zala D et al. (2013) Cell, doi:10.1016/j.cell.2012.12.02
Image prise en microscopie révélant la localisation au niveau des vésicules d’une enzyme de la glycolyse, la protéine GAPDH (en rouge), avec la huntingtine (en vert) dans un neurone issu de cortex de rat. Les vésicules sont marquées spécifiquement en bleu.
© Diana Zala/Institut Curie