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Le Kinoïde confirme son intérêt pour la maladie de Crohn

mercredi 21 novembre 2012

par Agnès Vernet

Les résultats de phase II annoncés par Néovacs confortent le concept Kinoïde.

Néovacs poursuit son chemin vers la validation clinique de son système immunogène Kinoïde. La société française, spin-off de l’Université Pierre et Marie Curie fondée par Daniel Zagury, annonce les résultats finaux de l’étude clinique de phase II de son vaccin thérapeutique TNF-Kinoïde dans la maladie de Crohn, chez des patients devenus résistants aux anticorps monoclonaux anti-TNF. Le Kinoïde est un procédé visant à induire une réaction immunitaire contre des cytokines anormalement activées lors des processus pathologiques, dans ce cas contre le Tumor Necrosis Factor (TNF).
D’après ces données de phase II, il existe une relation entre les anticorps générés par le TNF-Kinoïde et la rémission clinique chez les patients résistants aux anticorps monoclonaux. Les résultats montrent la bonne tolérance, à plus de trois mois, du vaccin thérapeutique. Ils confirment aussi l’immunogénicité du TNF-Kinoïde. Sur l’ensemble de l’étude, le taux de réponse immunologique atteint 65 % chez les patients ayant une maladie active sans trace d’anticorps monoclonal anti-TNF au moment de l’administration du Kinoïde.
Selon Guy-Charles Fanneau de la Horie, directeur général de Néovacs, « les données que nous présentons sont très encourageantes : l’intérêt de la poursuite du développement du TNF-Kinoïde dans la maladie de Crohn et la polyarthrite rhumatoïde est renforcé ».
La biotech parisienne mène plusieurs études cliniques de front : le TNF-Kinoïde et l’IFNα-Kinoïde (interferon-Kinoïde) sont tous deux évalués en phase II, dans le traitement de la maladie de Crohn et de la polyarthrite rhumatoïde pour le premier, comme thérapie du lupus pour le second. Quant au VEGF-Kinoïde, il poursuit son parcours préclinique pour d’éventuelles applications contre des cancers et la dégénérescence maculaire liée à l’âge.

Source : Néovacs

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