Maladies rares : GSK soutient un fonds français

Non, il ne s’agit pas de la suite d’un film d’arts martiaux mais de la suite logique d’une success story biotech. Kurma Biofund (KB) s’est, depuis son lancement en 2009, imposé parmi les fonds de capital-risque dédiés aux biotechnologies. Il faut dire que Kurma Life Sciences Partners (KLS Partners), la société qui gère les deux fonds, a su s’adosser à des partenaires de choix pour parvenir à lever 51 millions d’euros (M€) pour KB I et déjà 44 M€ pour KB II, avec l’objectif d’atteindre les 75 M€.
Outre CDC Entreprises – une des composantes de la Banque publique d’investissement –, partenaire de la première heure, KLS Partners s’est, en effet, rapproché du fonds d’investissement américain New Entreprise Associated (NEA) et de la firme pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline, laquelle a mis la main au portefeuille à hauteur de 17,5 M€ pour créer le premier fonds de capital-risque orienté vers le financement d’innovations dans le traitement des maladies rares. Le tout en s’appuyant sur un réseau d’éminents centres de recherche européens : l’Institut Pasteur et l’Institut Curie en France, mais aussi l’Imperial College de Londres ou encore le Karolinska Institutet, en Suède. GSK et NEA partageront leurs expertises industrielles et
entrepreneuriales avec les différents acteurs du fonds et siégeront au comité scientifique de KB II.
« La participation de GSK au fonds KB II est dans la continuité de notre engagement a long terme pour répondre aux besoins des patients atteints de maladies rares et pour identifier les avancées scientifiques les plus prometteuses, quelle que soit
leur origine géographique, a commenté Mouncef Slaoui, directeur de la R&D de GSK. Nous sommes très attachés à continuer de construire et
soutenir l’écosystème des biotechnologies par l’intermédiaire de collaborations variées comme KB II et nous sommes impatients de travailler avec des scientifiques d’exception du domaine des maladies rares. »

Source : KLS Partners, FierceBiotech