Certains troubles du langage, comme la dyslexie, auraient des origines génétiques qui permettraient de les dépister très précocement. Caractérisée par une difficulté d’apprentissage et d’assimilation du langage écrit et/ou oral, la dyslexie toucherait un peu plus de 5 % de la population française. Diagnostiqué trop tardivement, ce trouble peut être particulièrement handicapant.
Afin de favoriser un dépistage plus précoce, Jeffrey Gruen et ses collaborateurs de l’Université Yale de New York ont déjà mené des études sur une éventuelle origine génétique. Ils avaient découvert que deux gènes liés à la dopamine, ANKK1 et DRD2, sont impliqués dans l’apprentissage du langage et que le gène DCDC2 joue un rôle dans la lecture et dans l’étude du langage verbal.
Forts de ces premiers résultats, les chercheurs ont étudié les dossiers médicaux et les données génétiques de plus de 10 000 enfants nés entre 1991 et 1992, participant à la cohorte Avon Longitudinal Study of Parents and Children (ALSPAC).
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Powers NR et al. (2013) Am J Hum Genet,
oi : 10.1016/j.ajhg.2013.05.008
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