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Sanofi et Genfit contre les maladies métaboliques

jeudi 12 avril 2012

par Safi Douhi

Les deux entreprises françaises ont signé un accord de collaboration de recherche après des premiers résultats encourageants dans le traitement des maladies métaboliques.

Le géant français de l’industrie pharmaceutique Sanofi et la biotech Genfit spécialiste des troubles cardio-métaboliques ont annoncé le 11 avril avoir démontré l’activité de plusieurs séries chimiques sélectionnées sur une cible impliquée dans plusieurs désordres métaboliques.
Cette première avancée a pour cadre le contrat de recherche signé en mars 2011 pour une durée de trois ans au cours desquels les deux sociétés se sont engagées à collaborer en vue de la découverte
puis du développement de nouveaux candidats-médicaments.
Cette démonstration pose un premier jalon scientifique sur une des deux approches du programme de recherche ciblant la dysfonction mitochondriale. Ces premiers résultats corroborent l’hypothèse, construite début 2011 sur la base d’observations cliniques, que l’adaptation des mécanismes cellulaires régulant la production d’énergie lors d’une situation de stress offre un potentiel thérapeutique dans plusieurs pathologies dont les maladies métaboliques.
Avec cet accord, Sanofi obtient les droits exclusifs mondiaux pour développer et commercialiser les molécules résultant de cette collaboration de recherche. Genfit a d’ores et déjà reçu le premier paiement. En fonction des développements préclinique et clinique, puis de l’enregistrement et de la commercialisation des produits, l’ensemble des paiements d’étape prévus au contrat pourra atteindre 39 millions d’euros, hors royalties sur les ventes des produits développés par Sanofi et résultant de la collaboration.
Jean-François Mouney, Président du Directoire de Genfit a déclaré : « La pertinence du partage des activités de recherche entre nos deux sociétés, basée sur une connaissance mutuelle qui résulte de 10 années de collaboration, bénéficie à cette nouvelle alliance et permet d’espérer de prochains succès. »
« Les tests d’activité menés sur ces molécules offrent des perspectives très intéressantes à ce stade, a commenté Jean-Marc Herbert, vice-président en charge du transfert des concepts de la phase précoce de développement à la phase candidat-médicament (early to candidate) chez Sanofi. Nous avons hâte qu’elles soient confortées par le prochain travail d’optimisation qui validera la seconde étape du programme scientifique. »

Source : Sanofi

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