Un test rapide de dépistage d’Ebola

À l’origine d’une des maladies les plus contagieuses et meurtrières du monde, le virus Ebola est connu depuis 1976. Les personnes infectées développent une fièvre hémorragique qu’aucun traitement ne permet actuellement de stopper. Dans 80 à 90 % des cas, la maladie est mortelle. Depuis les premiers patients identifiés au Zaïre, devenu depuis République démocratique du Congo (RDC), plus de 1 850 cas ont été recensés et 1 200 personnes ont succombé en quelques jours des suites de la maladie. C’est malheureusement sans compter sur l’épidémie qui sévit en Afrique de l’Ouest depuis décembre 2013. D’après le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), publié jeudi 28 août 2014, 3 069 personnes auraient déjà été infectées et 1 552 seraient décédées. Les pays, les plus touchés, sont la Guinée, le Sierra Leone et le Liberia. L’explosion du nombre de cas depuis juin dernier a permis la relance de nombreux programmes de recherche afin de percer les mystères de ce virus, de trouver un médicament capable de soigner efficacement les patients infectés, et pourquoi pas, découvrir un vaccin préventif.
C’est dans ce contexte que le professeur Jiro Yasuda et son équipe de l’Université de Nagasaki viennent d’annoncer la mise au point d’un nouveau test de dépistage...

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Particules virales d’Ebola
© Geisbert TW/ Boston University School of Medicine - PLoS Pathogens via Wikimedia Commons