Une carte pour comprendre les maladies rares

Qui dit que les entreprises n’interviennent que dans la valorisation de la recherche ? La compagnie biopharmaceutique parisienne Hybrigenics Services, filiale d’Hybrigenics spécialiste des interactions entre protéines, a participé activement aux découvertes de l’équipe d’Isabelle Richard, généticienne travaillant au sein du Généthon, sur les dystrophies des ceintures musculaires (DCM). Hybrigenics Services a développé un programme bio-informatique, PIM-Rider, qui permet de dessiner une véritable carte des interactions protéiques. Cet outil a contribué à identifier 1 492 interactions reliant 1 018 protéines, le tout pour un budget de 680 000 euros sur 5 ans. Ces données démontrent la très grande complexité des interactions des protéines. Néanmoins, à partir de cette carte, les chercheurs du Généthon ont réussi à identifier deux protéines très vraisemblablement responsables de DCM orphelines. Ces candidates ont été repérées en analysant leur appartenance au réseau d’interaction en fonction de la présence de leur gène dans un des trois groupes de 13 à 45 gènes suspectés dans ces trois DCM orphelines.
« À l’avenir, les études protéomiques et génomiques seront de plus en plus interdépendantes et Hybrigenics est bien placée pour jouer un rôle dans cette convergence d’intérêts scientifiques », commente Rémi Delansorne, président d’Hybrigenics Services.

Blandin G et al. (2013) Skeletal Muscle,
doi:10.1186/2044-5040-3-3

Source : Hybrigenics